Lorsque l'apôtre Paul se retrouva à Athènes pour annoncer le Seigneur Jésus-Christ, mort et ressuscité, pour la justification de tous ceux qui croient en Lui, il vit l’idolâtrie massive des grecs qui avaient des statues pour une multitude de faux dieux. « Paul, debout au milieu de l'Aréopage, dit : Hommes Athéniens, je vous trouve à tous égards extrêmement religieux. Car, en parcourant votre ville et en considérant les objets de votre dévotion, j'ai même découvert un autel avec cette inscription: À un dieu inconnu! » (Actes 17:22-23a).
Ne nous y méprenons pas, l’apôtre Paul utilisait ici l’ironie pour dénoncer la folie de ces hommes « extrêmement religieux », une parole qui n’avait rien d’un compliment. En effet, toute la ville d’Athènes était remplie d’idoles, les « objets de [leur] dévotion ». Or, Dieu se moque des idoles dans l’Écriture pour ramener à leur sens ceux qui se confient en elles :
« Y a-t-il un autre Dieu que moi ? Il n'y a pas d'autre rocher, je n'en connais point. Ceux qui fabriquent des idoles ne sont tous que vanité, et leurs plus belles œuvres ne servent à rien ; elles le témoignent elles-mêmes : elles n'ont ni la vue, ni l'intelligence, afin qu'ils soient dans la confusion. Qui est-ce qui fabrique un dieu, ou fond une idole, pour n'en retirer aucune utilité ? » (Ésaïe 44:8-10, emphase ajoutée). Il n'y a point d'autres dieux que le Dieu Trinitaire de la Bible, et le salut est seulement dans la foi à l'Évangile de Jésus Christ.
Déjà au temps d’Ésaïe en Israël, l’idolâtrie s’était développée comme un cancer dans tout le territoire : « Le pays est rempli d'idoles ; ils se prosternent devant l'ouvrage de leurs mains, devant ce que leurs doigts ont fabriqué » (Esaïe 2:8). Même les israélites, qui avaient la vraie religion et le vrai Dieu, préféraient l’échanger pour l’œuvre de leurs mains. Pourtant même les païens n’agissent pas de la sorte : « Y a-t-il une nation qui change ses dieux, quoiqu'ils ne soient pas des Dieux ? Et mon peuple a changé sa gloire contre ce qui n'est d'aucun secours ! » (Jérémie 2:11).
Toute les idoles, tout ce en quoi se confie l’homme plutôt qu’en Dieu, ne sont pourtant « d'aucun secours ! ». Le chrétien peut lui aussi tomber dans cette vanité et se confier en la richesse de son compte en banque, en sa popularité, en ses accomplissements, en sa famille, en ses propres forces et sa volonté pour être délivré des épreuves. Il peut se confier -pour un temps- en tout plutôt qu’en Dieu.
Mais il n’y a que défaites et désastres lorsque l’on se confie dans le périssable plutôt qu’en Dieu. Nous sommes encouragés à apprendre de Juda, qui se prosternait autrefois devant toutes sortes d’idoles alors que Dieu les avait accueilli : « Où donc sont tes dieux que tu t'es faits ? Qu'ils se lèvent, s'ils peuvent te sauver au temps du malheur ! Car tu as autant de dieux que de villes, ô Juda ! » (Jérémie 2:28).
Ce cœur idolâtre de l’humanité n’avait toujours pas changé au temps de Paul, pas plus qu’il ne diffère aujourd’hui. Il annonça donc aux athéniens qui est le vrai Dieu, des paroles que nous devons aussi repasser dans nos cœurs : « Le Dieu qui a fait le monde et tout ce qui s'y trouve, étant le Seigneur du ciel et de la terre, n'habite point dans des temples faits de main d'homme ; il n'est point servi par des mains humaines, comme s'il avait besoin de quoi que ce soit, lui qui donne à tous la vie, la respiration, et toutes choses » (Actes 17:24-25).
« Si les artifices du monde nous illusionnent temporairement pour que nous pensions que nous n’avons pas vraiment besoin du vrai Dieu, le temps révèlera qu’ils n’étaient d’aucun secours »
Le vrai Dieu n’a besoin de rien ni de personne pour accomplir Ses desseins. Et ce Dieu, qui est le seul et le véritable, « donne à tous ». Contrairement aux faux dieux et aux faux espoirs de tous les âges, le vrai Dieu est capable de pourvoir à tous nos besoins et de nous délivrer de toutes nos épreuves et de nos afflictions.
Je me souvins de cette vérité lorsque je pris cette photographie d’une statue de Zeus, le chef des dieux dans la mythologie grecque. Ce dieu assis sur son trône avait désormais les bras coupés en signe de sa totale incapacité à agir en faveur de ceux qui se confiaient en lui. Si les artifices du monde nous illusionnent temporairement pour que nous pensions que nous n’avons pas vraiment besoin du vrai Dieu, le temps révèlera qu’ils n’étaient d’aucun secours.
Tel n’est pas le cas pour notre Dieu qui dit avec autorité dans Sa Parole : « Non, la main de l'Éternel n'est pas trop courte pour sauver, ni son oreille trop dure pour entendre. Mais ce sont vos crimes qui mettent une séparation entre vous et votre Dieu ; ce sont vos péchés qui vous cachent sa face et l'empêchent de vous écouter » (Esaïe 59 :1-2). Notre Dieu sauve, Il pourvoit, Il répond aux prières de la foi selon Sa volonté, mais encore faut-il s’approcher de Lui avec de bonnes dispositions.
Le réformateur Jean Calvin a dit à juste titre que « Le cœur humain est une fabrique perpétuelle d'idoles ». Le reconnaitre est le premier pas vers la guérison. Ce sont nos péchés qui nous cachent la face de Dieu, sa bonté, sa provision, et sa délivrance. Confessons continuellement nos transgressions à notre Dieu miséricordieux avec une attitude repentante, soyons convaincus que sans Lui nous ne pouvons absolument rien faire, et qu’avec la foi en son Fils Jésus Christ rien n’est impossible.
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