La Bible nous permet-elle de savoir sans l’ombre d’un doute que les six jours de la création étaient des jours solaires de 24 heures ? Absolument, et voici quatre arguments bibliques qui devraient convaincre le chrétien soumis aux Écritures :
1. Une lecture naturelle de la Genèse
Dieu ne souhaite pas nous induire en erreur. Lorsqu’Il parle dans la Bible, Son intention est de nous communiquer la vérité. Tout comme dans une conversation, une lecture naturelle (dite normale ou littérale) suppose qu’il n’y a pas d’allégories ou de messages cachés dans ce que nous lisons. Lorsque nous feuilletons les pages d’un journal rapportant : « hier soir une célébration a eu lieu dans le centre de la ville, et jusqu’au petit matin les habitants dansèrent dans les rues », nous le comprenons tout naturellement de façon littérale.
Que dire de plus à la lecture de Genèse 1 : « Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le premier jour » (verset 5), « Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le second jour » (v. 8) , « Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le troisième jour » (v. 13), « Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le quatrième jour » (v. 19), « Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le cinquième jour » (v. 23), « Dieu vit tout ce qu'il avait fait et voici, cela était très bon. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le sixième jour » (v. 31) ?
« Dieu a pris soin de définir pour nous à de multiples reprises qu’un jour créationnel résulte d’un soir suivit d’un matin »
Dieu a pris soin de définir pour nous à de multiples reprises qu’un jour créationnel résulte d’un soir suivit d’un matin. La Bible contient des centaines d’occurrences de ces termes et il est toujours question d’un jour solaire : « Le lendemain, Moïse s'assit pour juger le peuple, et le peuple se tint devant lui depuis le matin jusqu'au soir » (Exode 18 :13, cf Genèse 8:10-11 ; Lévitique 24 : 3 ; Nombres 9 :15, 21 ; Esdras 3 : 3). Une lecture naturelle de la Genèse dirige vers le message clair voulu par Dieu : la création a été finalisée en 6 jours de 24 heures.
2. L'expression « énième jour » en hébreu
L’utilisation des mots hébreux traduits par « jour » et « jours » avec "s", supporte l’interprétation littérale des jours de la création. L’importance de l’utilisation d’un mot dans une langue est centrale dans leur interprétation dans un contexte donné. Si la Bible n’utilise pas l’expression « premier jour » pour décrire une longue période, alors étirer les jours créationnels de la Bible est un déshonneur à son Auteur.
La Bible contient le mot hébreu yom (jour) et son pluriel yamim (jours) près de 2300 fois dans l’Ancien Testament, et la très grande majorité correspond à un jour normal de la semaine. Une minorité des mots jour(s) est aussi utilisée pour indiquer une partie d’un jour, une période de lumière, ou une année (Theological Wordbook of the Old Testament, I:371).
Il est aussi vrai que quelques versets utilisent ces mots pour une période : « Et aux jours d'Assuérus (cet Assuérus régnait depuis l'Inde jusqu'à l'Éthiopie sur cent vingt-sept provinces) » (Esther 1 :1, version Darby, cf Zacharie 14 :1). On note que les jours du roi, c’est-à-dire la période de son règne, n’étaient pas des milliards d’années. Selon le contexte et la construction d’une phrase, le sens du mot jour sera déterminé.
Par ailleurs, citer 2 Pierre 3:8, « Mais il est une chose, bien-aimés, que vous ne devez pas ignorer, c'est que, devant le Seigneur, un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour » n'est pas pertinent à cette discussion. Le message de cette figure de style est que Dieu est en dehors du temps. Pour Dieu, une journée de vingt-quatre heures est comme mille journées de vingt-quatre heures.
Or, pour nous les hommes, une journée dure seulement vingt-quatre heures (sauf quand elles ont l'air plus longues). Dans le contexte du passage, ce verset signifie que Dieu va revenir pour juger la terre, en Son temps. Utiliser ce verset pour réinterpreter la Genèse n'a aucun sens, et cela ajouterait tout au plus six mille ans.
« Christ n’est pas ressuscité après trois milliards d’années mais au « troisième jour » »
Ces exceptions signifient-elles qu’une conviction biblique sur la signification de Genèse chapitre 1 est impossible ? Pas du tout car Genèse 1 traite du « premier », du « second », du « troisième », du « quatrième », du « cinquième », et du « sixième jour ». Or, lorsqu’un nombre est associé avec un jour dans la Bible, soit plus de deux cent fois, il est toujours question d’un jour de vingt-quatre heures, ou bien d’une partie de ce jour.
Suggérer une très longue période comme une interprétation possible des jours de la semaine de la création est donc étranger aux règles linguistiques de la Bible. Une telle interprétation est donc le résultat d'a priori sur le message que devrait donner la Bible pour ressembler aux pensées humaines, alors que la Bible devrait juger nos pensées, et que la Parole devrait s'interpréter par la Parole.
Christ n’est pas ressuscité après trois milliards d’années mais au « troisième jour » (1 Corinthiens 15 :4). Plus précisément trois fois une partie d’un jour : le vendredi soir (le premier jour), l’intégralité du samedi (le deuxième jour), et la matinée du dimanche (le troisième jour). Christ n’est pas resté quarante millions d’année dans le désert, Il a « jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim » (Matthieu 4 :2).
« Six jours avant la Pâque, Jésus arriva à Béthanie, où était Lazare, qu'il avait ressuscité des morts » (Jean 12 :1). « Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre d'un grand poisson, de même le Fils de l'homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre » (Matthieu 12 :40).
Lorsque Dieu affirme avoir fini Son œuvre le « le sixième jour » (Genèse 1 : 31), pourquoi croire les propos de scientifiques athées ? Ils ne croient pas non plus que Christ est ressuscité au troisième jour, êtes-vous étonnez qu’ils refusent le message de la Genèse ? Pour paraphraser le prophète Josué : « Et si vous ne trouvez pas bon de croire l'Éternel, choisissez aujourd'hui qui vous voulez croire… Moi et ma maison, nous croirons l'Éternel » (cf Josué 24 :15).
« Et si vous ne trouvez pas bon de croire l'Éternel, choisissez aujourd'hui qui vous voulez croire… Moi et ma maison, nous croirons l'Éternel »
3. Le quatrième des dix commandements
Voici le message de Dieu en Exode 20 :9-11 : « Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier. Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage. Mais le septième jour est le jour du repos de l'Éternel, ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l'étranger qui est dans tes portes. Car en six jours l'Éternel a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qui y est contenu, et il s'est reposé le septième jour : c'est pourquoi l'Éternel a béni le jour du repos et l'a sanctifié ».
Selon ce passage, la raison du travail six jours par semaine suivit du repos dominical est le modèle créationnel. Dieu n’a pas dit : « tu travailleras six milliards d’années parce que j’ai créé le monde en six milliards d’années » ! Six jours sont déjà trop dans notre société où beaucoup d’employés partent tôt le vendredi en week-end ; ne les rallongeons pas.
Pour les partisans d’une interprétation poétique de la Genèse, il y a là une sérieuse source de reconsidération de leur position, car le genre du vingtième chapitre du livre de l’Exode est le droit apodictique, ce sont des lois littérales. Dieu n’est absolument pas en train de faire de la prose ici, mais Il donne des prescriptions à suivre à la lettre :
« Tu travailleras six jours » de vingt-quatre heures, « Car en six jours » de vingt-quatre heures, J’ai travaillé à la création de l’univers. Comme l’indique la comparaison dans le texte, la période de notre travail hebdomadaire, est l’imitation directe de l’œuvre de Dieu. Si la création n’avait pas vraiment durée six jours de vingt-quatre heures, la comparaison serait incohérente et impossible.
4. Une étude statistique de la Bible
Enfin, une étude statistique comparative de la conjugaison des verbes dans les genres narratifs et poétiques fut faite par informatique par les chercheurs de l’Institut pour la Recherche sur la Création (publié dans le livre américain Thousand not Billions (Des Milliers pas des Milliards) de Donald DeYoung. Cette étude est très précieuse, car elle permet de distinguer ces deux genres littéraires d’une manière objective par le calcul statistique de l’utilisation des temps de conjugaison associés à chaque genre.
En comparant des portions historiques et poétiques non-controversées sur la création, sur le déluge, sur la traversé de la mer rouge, un calcul de régression linéaire fait correspondre les passages poétiques à une valeur proche de 0 (cf figure ci-dessous), alors que sur la partie droite de la courbe se trouve les récits historiques avec une valeur de 1. Par exemple, le psaume 104 sur la création donna un résultat très proche de 0, tandis que des récits historique de la Genèse concernant la sortie de l’Egypte donnèrent 1. La fiabilité de ce calcul mathématique est vérifiée par la concordance du genre de tous les récits incontestés.
Les premiers chapitres de la Genèse donnèrent un résultat de 0.9999, soit une démonstration de la qualité historique de ce récit au-delà d’un doute raisonnable. Si donc les yeux subjectifs des hommes prétendent que le texte est poétique malgré tout ce que la Bible explique de manière claire sur la nature historique et littérale de ces six jours de vingt-quatre heures, les yeux objectifs des calculs statistiques indiquent indubitablement que la Genèse est un livre d’histoire authentique. Nous pouvons prendre Dieu à Ses mots, Il est la vérité.
La prochaine partie de cette série création ou évolution concerne les dinosaures, nos contemporains au commencement,
Bonne lecture,
CONNAITREpourVIVRE.com
Je suis d'accord avec remy. Je dis pourquoi ne pas se contenter de cet action que Jésus nous a fait grâce par le moyen de la foi. Oui il nous a sauvé. Nous avons reçu la nouvelle naissance dans son sang. Tout viens de Dieu, Jésus nous dit même de sa propre bouche Sans moi vous ne pouvez rien faire. Dans son Nom nous avons reçu l'essentiel. Ce qu'Adam a détruis Jésus l'a rétabli. Demandons pour être en mesure de recevoir de la part du Saint-Esprit la puissance de vivre pleinement Corinthiens 13. Ne pas oublier ce que nous dit Jacques 1
…16Ne vous y trompez pas, mes frères bien-aimés: 17toute grâce excellente et tout don parfait descendent d'en haut,…
Ce débat concernant le temps et les 6 jours de la création est un piège pour nous chrétiens. Juste pour créer la division. Qui sommes-nous pour expliquer comment le monde est apparu ? Dieu est hors de l'espace-temps...L'homme n'était pas encore créé pendant les 6 premiers jours de la création donc le temps que Dieu a mis pour créer l'univers ne nous concernent pas vraiment. En fait cela nous échappe totalement ! Et nous petits humains somment là à vouloir expliquer tout ça avec un anthropocentrisme affligeant en imaginant que le temps passait à la même vitesse au moment de la création que sur notre montre bracelet d’aujourd’hui ! Nous n'étions pas là avec nos chronomètres pour vérifier le temps…